Communiqué Presse - 16 sept.

Le 10/10/2021 0

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Le collectif citoyen pour le retrait du passe sanitaire, soutenu par Solidaires 22, Ensemble 22, La France Insoumise 22, appelle à se rassembler pour un
pique-nique - débat samedi 18 septembre, à 13 heures, dans la cour du Musée de Saint-Brieuc.

Au 15 septembre, les soignant-es se retrouvent le couteau sous la gorge, sommé-es de choisir entre le vaccin et la mise à pied sans salaire. Ceux-là même qui ont été applaudis en 2020 sont aujourd’hui mis au banc des accusés, regardés comme de possibles propagateurs du virus. Des centaines de milliers d’autres salarié-es sont également pris dans le même étau.

Car derrière la mesure emblématique de la vaccination obligatoire pour une partie des salarié-es, cette disposition remet en cause une partie de nos droits fondamentaux et renforce la subordination des salarié-es en octroyant aux employeurs de nouvelles dispositions disciplinaires non-encadrées et ne pouvant être contrôlées ni par l’inspection du travail, ni par la médecine du travail. Elle crée une discrimination entre salarié-es, en fonction de la nature de leur contrat de travail, du poste occupé ou de leur branche professionnelle.

Plus largement, qu’est devenue la loi Kouchner de 2002 qui stipule que le patient doit avoir "un consentement libre et éclairé des actes et traitements qui lui sont proposés" ? Qu’est devenu le secret médical ? Qu’est devenu le code du travail !

Qu’est devenu le droit d’être éclairé quand il s’agit de vaccins produits dans un temps record (10 mois au lieu de 7 à 10 ans), n’ayant bénéficié que d’une autorisation de mise sur le marché conditionnelle, en phase 3 d’essai clinique, et dont les effets secondaires à moyen et long terme restent encore inconnus ?

Chacun-e doit pouvoir choisir librement de se faire vacciner ou pas, en son âme et conscience, sans être mis au ban de la société. Nous disons non à ce passe autoritaire, à la surveillance généralisée, à l’auto-contrôle de la population et à la délation ; non aux sanctions qui pèsent sur les salarié-es. Enfin, non à la banalisation grandissante des dispositifs attentatoires à la vie privée et aux libertés fondamentales.

 

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