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Société malade cherche avenir

Texte adapté de Serge Rivron - ancien rédacteur-concepteur en publicité, critique littéraire, de spectacles et de cinéma pour Libération et a collaboré aux revues Résonances, Stroker, Segno cinema, Verso, Nunc, e-torpedo, Bellaciao.org, Stalker, Les Corps Célestes et Antipresse. Il est le cofondateur d'Ecrits Studio et du Festival du film rhônalpin qu'il a coordonné pendant 17 ans. Il ne rechigne pas à tremper sa plume acide dans le commentaire de l'actualité. Il est l'auteur de Crafouilli (Les provinciales, 2000), La Chair (Jean-Pierre Huguet éditeur, 2008) et Octobre russe (Pluton, 2010).

Société malade cherche avenir

Méfiance et flicage sont devenus les deux mamelles de notre quotidien malade. Dans les lieux publics, les magasins, sur les places et les rues, même, on ne compte plus les interventions hargneuses de citoyens arborant fièrement leur regret de ne pas voir châtiés séance tenante ceux qui refusent le conformisme servile maquillé du faux-nez de « civisme » et réclamé par la hiérarchie étatique - ce monde où nul ne se sent plus coupable de déshonneur puisque chacun s’empresse de revendiquer de n’en être qu’un pion obéissant : « je me contente de respecter la consigne, moi, monsieur ».

Ainsi l’infection qui règne a gangrené la société et les rapports humains à un point tel qu’elle est capable désormais, de « rouler toute seule » ; et l’on voit effectivement mal comment l’humanité pourra lui survivre, quand elle a laissé le conformisme et l’angoisse la salir jusqu’à tolérer que ses meilleurs serviteurs, les plus utiles contributeurs au bien-être social soient chassés de leurs postes par la volonté arbitraire d’une poignée de manipulateurs incompétents et nocifs. Qu’il suffise de rappeler :

  • Les médecins et chercheurs bannis de leurs fonctions pour avoir dit ce qu’il ne fallait pas dire, pour avoir soigné avec ce qu’il fallait refuser de prescrire pour ne pas qu’on s’aperçoive que des remèdes sans danger et peu chers sont efficaces, pour avoir cherché à rassurer et à prendre en charge des mourants ;
  • Les soignants interdits de fonctions parce qu’ils refusaient de se plier à l’obligation de subir une pseudo-médication non testée et dangereuse ;
  • Les sauveteurs qu’on empêche de sauver, pour les mêmes raisons, et alors qu’on a arrêté l’économie des deux tiers des nations du monde en prétextant du danger de saturation de nos capacités de secours et de soin ;
  • Les enseignants, professeurs des lycées et collèges, poussés à la démission parce qu’on leur demande d’enseigner masqués à des enfants que le masque étouffe physiquement et mentalement ; hommes et femmes dont la vocation est précisément de transmettre les outils qui font de l’homme un être de liberté et d’unicité, dont on exige qu’ils les élèvent soudain comme du bétail anonyme ;
  • - Les policiers, même – pourtant le seul corps professionnel à qui le projet délétère de nos gouvernants fait risette et dont l’avenir prospère, quand celui des autres a disparu – mais qui sont vomis par tous parce qu’ils sont sommés de discriminer et de punir de préférence les citoyens qui sauvent l’honneur de nos valeurs et de laisser courir ceux qui les méprisent.

Les dupes du récit délétère du régime disent en général que l’humanité n’en est hélas pas à sa première traversée du désert, et qu’il y a des exemples pas très vieux d’abominations dont elle a réussi à se relever

Si l’avenir advient finalement, ce ne sera certes pas grâce à ceux dont chaque décision, chaque mot, chaque acte le font déchanter qu’on le doit mais, comme toujours, à ceux qui auront su leur résister. Car seule l’espérance sauve l'avenir.

Commentaires

  • MAHE Bernadette

    1 MAHE Bernadette Le 07/12/2021

    Si je peux vous mettre un lien ici au sujet d'un article qui pourra interesser certains

    https://qg.media/2021/11/30/le-naufrage-de-la-gauche-politique-face-au-covid-par-toby-green-et-thomas-fazi/

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